Bosnie-Herzégovine: la fracture d’un Etat/Bosnia and Herzgovina: the failure of a State.

Plus de vingt ans après les accords de Dayton, la Bosnie-Herzégovine reste toujours autant divisée. La Republika Sprska et la Fédération croato-musulmane ne parviennent pas à créer un véritable Etat viable (photos prise en mai 2015)/More than twenty years after Dayton agreements, Bosnia and Herzegovina is still much divided. The Republika Srpska and the Muslim-Croat Federation fail to create a truly viable state (pictures taken May 2015).

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L’entrée en Bosnie-Herzégovine depuis le Monténégro. Ce panneau routier annonce seulement l’entrée dans l’entité serbe et non celle dans l’Etat bosnien/The entry into Bosnia and Herzegovina from Montenegro. This road sign announces the entrance only in the Serb entity and not in the Bosnian state.

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A Trebinje, les panneaux d’indication n’ont souvent que la transcription en caractères latin, ceux en caractères cyrilliques ayant été visiblement été effacés/ In Trebinje, the signs often have transcriptions in latin alphabet, those in cyrillic have been obviously erased.

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En direction de Vlasenica dans la Republika Sprska à l’est de Sarajevo. Le panneau est seulement écrit en caractères cyrilliques et le drapeau serbe est le seul drapeau ici reconnu/ Towards Vlasenica in Republika Srpska east of Sarajevo. The panel is only written in cyrillic alphabet and the Serbian flag is the only flag here recognized.

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Vue de Trebinje dans la Fédération croato-musulmane, ville largement détruite pendant la guerre (1991-95). On remarque que bon nombre de maisons ont été reconstruites/View of Trebinje in the Muslim-Croat Federation. The city was largely destroyed during the war (1991-95). Note that many houses were rebuilt.

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Vue de Mostar, ville toujours divisée entre les Croates et les Musulmans/View of Mostar, city still divided between the Croats and the Muslims.

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Sarajevo a été prise pour cible par les forces serbes pendant trois ans et demi (11 000 morts/ 50 000 blessés sur une population de 450 000 habitants). Beaucoup de Serbes sont partis s’installer à quelques kilomètres à Istocno Sarajevo. Il n’y a pas de transports publics qui relient les deux villes/Sarajevo had been targeted by Serbian forces for three and a half years (11 000 deaths / 50 000 injuries on a population of 450 000 inhabitants). Many Serbs have moved to a few kilometers Istočno Sarajevo. There is no public transportation linking the two cities.

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Vue de Sarajevo. La ville est située dans une vallée étroite, ce qui a facilité son contrôle par les Serbes pendant le conflit/ View of Sarajevo. The city is located on a narrow valley, which made easier its control by the Serbs during the conflict.

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Le mémorial de Srebrenica où sont enterrés plus de 8000 Musulmans exécutés par les forces serbes en juillet 1995/ The memorial of Srebrenica where are buried more than 8,000 Muslims executed by the Serbs in July 1995.

 

Café géopolitique sur l’Euro 2016 le samedi 4 juin à la bibliothèque Germaine Tillion (Paris, 16ème) de 15h à 16h

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Le stade Erdogan à Istanbul en 2010 où joue l’équipe de Kasimpasa. Peu de chefs d’Etats en exercice ont un stade à leur nom. La Turquie est qualifiée pour l’Euro 2016.

 

Après le café géopolitique du 14 avril dernier sur la Corée, cap sur l’Euro de football et ses enjeux. Le football, sport le plus médiatisé dans le monde, est également un terrain de rivalités de pouvoirs et parfois de reconnaissance, à l’instar du Kosovo, tout juste intégré à l’Union européenne de football. Mais il est surtout devenu une affaire de gros sous et de scandales financiers.

L’intervenant sera Pim VERSCHUUREN, spécialiste de l’impact du sport sur les relations internationales à l’IRIS (Institut des Relations Internationales et Stratégiques).

Pour plus d’informations:

https://bibliotheques.paris.fr/Default/doc/QUEFAIRE/143842

Quelques interventions de Pim VERSCHUUREN dans les médias:

 

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Chypre est un Etat de l’Union européenne, mais un Etat toujours divisé en deux depuis le conflit de 1974. La partie grecque joue le championnat chypriote et participe aux compétitions internationales, la partie turque, autoproclamée indépendante en 1983 n’est reconnue que par la Turquie et est exclue des compétitions chypriotes et européennes. Symbole de la partition: ce stade de Nicosie qui sert de zone de démarcation entre la partie turque (sur la gauche) et la partie grecque (sur la droite). Au fond, un poste d’observation des Nations-Unies est visible.