Situé à seulement à 500 km à l’est de la Nouvelle-Calédonie, le Vanuatu est un Etat insulaire de Mélanésie qui s’étend sur plus de 1500 km sur un axe nord- sud et de 500 km d’est en ouest. Jusqu’en 1980, ce que l’on appelait alors les Nouvelles-Hébrides étaient dirigées conjointement par le Royaume-Uni et par la France. Aujourd’hui encore, l’anglais et le français sont abondamment parlées en plus des dizaines de langues orales mélanésiennes qui différent d’îles en îles.
Monument aux morts des deux Guerres mondiales à Port-Vila, la capitale (août 2019)
Le ministère qui répond au long nom de l’adaptation au changement climatique, de la météorologie et des risques géologiques, de l’environnement et de l’énergie et gestion des catastrophes. Le Vanuatu est une terre de cyclones, de séismes, de tsunamis et d’éruptions volcaniques.
Une carte de trajectoire cyclonique du Vanuatu. En 2015, le cyclone Pam (catégorie 5, le niveau le plus élevé de l’échelle de Saffir-Simpson) a frappé l’archipel avec des vents de plus de 300 km/h. Près des deux-tiers de la population ont vu leur logement endommagé ou détruit et 15 morts ont été recensés (aucun à Port-Vila en dépit de la destruction de la plupart du bâti de la ville).
La France métropolitaine est à plus de 18 000 km du Vanuatu mais la Nouvelle-Calédonie à moins d’une heure d’avion. Comme dans beaucoup d’autres Etats polynésiens ou mélanésiens, les tarifs aériens prohibitifs compliquent les mobilités internationales des habitants. Ici le vol Port-Vila/Paris aller-retour via Noumea avec Air Calin est à partir de 223 500 vatus, soit environ 1870 euros. De plus, la majorité des îles du Vanuatu n’a pas d’aéroport et les avions (8 places) atterrissent dans des champs.
Une partie de la baie de Port-Vila. La baie protège (très) partiellement la capitale d’un tsunami.
Un plan d’évacuation tsunami à Port-Vila. Le grand public est largement sensibilisé via de nombreux panneaux et des annonces dans les médias locaux.