La premier ministre britannique James Cameron a décidé de l’envoi de 75 soldats, craignant que les ambitions de la Russie ne s’étendent à la Moldavie et aux Etats baltes, qui sont devenus membres de l’UE et de l’OTAN en 2004.
Ce geste très fort pose la question de l’équilibre de l’est du continent et de la sécurité des frontières orientales de l’Union européenne (l’Estonie, la Lettonie et la Lituanie possèdent une frontière commune avec la Russie et parfois des territoires majoritairement peuplés de Russes: certaines villes majeures de ces Etats comme Narva en Estonie ou Daugavpils en Lettonie).
La question de la déstabilisation de ces espaces autrefois constitutifs de l’URSS est de plus en plus évoquée, y compris désormais ouvertement par les politiques.
Voir l’article de Sylvie Kauffmann dans le Monde du 23 février, sur la manière dont Vladimir Poutine a construit ses relations avec l’UE:
British Prime Minister James Cameron decided to send 75 soldiers, fearing that the ambitions of Russia will extend to Moldova and the Baltic states, which joined the EU and NATO in 2004 .
This strong gesture raises the question of the balance in the continent and the security of the eastern borders of the European Union (Estonia, Latvia and Lithuania have a common border with Russia and sometimes territories mostly populated by Russians like some major cities in these states like Narva in Estonia or Daugavpils in Latvia).
The question of the destabilization of these once constituent areas of the USSR is increasingly discussed, including now openly by politicians.
See an interview in the Washington Post with Estonian President, Toomas Hendrik Ilves on September 29, 2014:
Still in the Washington Post, see this article about the Russian minority in Latvia (September, 26th, 2014):