Les littoraux de Maurice: entre développement touristique et protection de l’environnement

Contrairement à la Réunion voisine, la majeure partie de la population à Maurice vit à l’écart des littoraux, cela est notamment dû à la faible altitiude de l’île.

La carte du “métro” mauricien qui relie Port-Louis, la capitale et principal port à Curepipe. La vingtaine de stations traverse sur environ 20 km les villes les plus peuplées: outre les deux déjà mentionnées, il y a aussi Rose Hill, Qautre Bornes, Phoenix et Vacoas. Cette conurbation constitue le principal foyer de peuplement de l’île et se trouve pour l’essentiel à l’écart des littoraux.

Depuis l’étranger, Maurice est connu comme une île touristique, notamment grâce à ses plages et à la barrière de corail qui offre une protection supplémentaire. En réalité, une grande partie des littoraux mauriciens est impropre à la baignade et doit faire face à de dangereux courants.

Le littoral mauricien à proximité de la pointe d’Esbly dans le sud-est de l’île où la mangrove reste très présente.

De nombreuses plages sont artificielles: celles des grands hôtels, mais aussi certaines plages publiques comme celle de Blue Bay dans le sud-est.

Une partie de la plage à Blue Bay

Le sable est pris dans les fonds marins, ce qui déséquilibre les écoystèmes. Les grands hôtels ont souvent été aménagés dans des zones spécifiques (Wolmar à Flic-en-Flac) car d’importants travaux ont été nécessaires. Sans être complètement séparés du reste de la société mauricienne (on peut s’y rendre en transports publics), ils sont néanmoins à l’écart des principaux centres urbains.

La plage publique de Flic-en-Flac à l’ouest, bordée par les filaos, protection naturelle.

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